L'Exobiologie Efficace
Frontier a décidé de rendre l'exobiologie une activité lucrative. C'est le moment d'en profiter! Alors comment être le plus efficace dans cette activité et ne pas perdre des heures à chercher de l'argent dans le vent ?
Équipement
Je vous suggère avant tout un petit vaisseau maniable équipé d'un scanner de surface, ainsi qu'une combinaison de type Artemis. En effet, si votre but est simplement de faire rapidement de l'argent et monter le rang d'exobiologiste, alors un simple sidewinder pourrait bien suffir ! Je recommande néanmoins un vaisseau avec un peu d'autonomie tel un Diamondback Explorer, un ASP explorer ou bien encore un Cobra MK3.
Petit Vaisseau
Scanner de Surface
Combinaison Artemis
Cela en surprendra peut-être quelques uns mais le rover n'est pas indispensable. J'irais même jusqu'à déconseiller son utilisation à moins d'avoir vraiment une passion pour la conduite des VRS. En tout cas vous irez bien plus vite avec votre vaisseau pour échantillonner les différentes espèces vivantes à la surface des astres que vous visitez.
« Mais pour l'exploration faut sauter loin non ? J'ai un Anaconda qui saute à 300 AL moi ! » — CMDR JumpLess
L'exobiologie peut faire partie d'une activité d'exploration en effet. Néanmoins il faut bien réfléchir à ses objectifs.
Si le but est de farmer de l'exobiologie rapidement alors un Anaconda ne sera pas plus utile et pourra même se montrer pénible pour se poser et manœuvrer sur certaines surfaces.
De plus il existe de nombreux endroits au sein de la bulle pour faire de l'exobiologie. La vie est présente partout, il n'y a pas besoin de sauter loin.
Quant au scanner de surface il va vous servir à découvrir la répartition des espèces sur le corps céleste que vous allez explorer.
Enfin la combinaison Artemis vous donne accès à l'échantillonneur génétique qui permet de scanner les formes de vie que vous trouvez à la surface des mondes que vous allez visiter. Vous pouvez facilement vous procurer cette combinaison dans un Pioneer Supplies présent dans la majorité des stations de la bulle.
Organiser sa sortie
- - Système de départ correspond à l'endroit d'où vous partez, votre position actuelle en somme.
- - Système de destination peut rester vide, auquel cas vous n'avez pas de contrôle sur votre destination.
- - Portée (AL) correspond à la distance maximale en années-lumière que vous pouvez faire en un saut avec votre vaisseau.
- - Rayon (AL) correspond au rayon de la sphère en années-lumière que vous vous autorisez à explorer.
- - Distance maximale jusqu'à l'arrivée (SL) correspond à la distance en secondes-lumière du spécimen par rapport à vous quand vous arrivez dans le système cible. Clairement on n'a pas envie de faire 150 000 SL. On règle ça sur environ 2500-3000 SL (certaines espèces lucratives n'apparaissent pas en dessous de 2400).
- - Minimum value correspond au montant que le spécimen va vous rapporter. Je recommande un seuil à 10 millions de crédits. En dessous on perd notre temps.
Cliquez sur Calculer et attendez le résultat…
Il n'y a plus qu'à suivre la route !
Les cibles à éviter
Certaines espèces sont bien plus difficiles à voir que d'autres. Je pense notamment aux bactéries. Selon le terrain elles peuvent être moyennement faciles à extrêmement difficiles à voir. Sur un terrain blanc cela peut s'avérer très très fastidieux.
Je recommande aux débutants de les éviter et de se concentrer sur d'autres cibles.
Aussi, il n'est pas nécessaire de trouver toutes les formes de vie d'une planète, même si, je comprends, c'est satisfaisant. Ce n'est simplement pas l'objectif. C'est souvent une perte de temps incroyable. Ainsi, si vous voyez un corps céleste avec une seule forme de vie de type bactérie, je suggère de simplement passer votre chemin.
Néanmoins, si vraiment vous voulez les trouver, voici une astuce pour vous faciliter le travail.
À l'aide de votre scanner de composition (présent sur tous les vaisseaux sans module additionnel) scrutez le sol comme si vous aviez un détecteur de métaux sur la plage.
Au moment où vous allez survoler une bactérie avec votre viseur, ce dernier va s'allumer brièvement le temps du survol de la bactérie et faire un petit bip. C'est un moyen assez efficace de les repérer lorsqu'elles se fondent dans le décors. Ici dans l'exemple le terrain est très favorable et cette technique n'est pas nécessaire dans ces conditions. Néanmoins vous pouvez réutiliser ce principe lorsque les bactéries sont bien cachées.
Une autre astuce pour repérer les cibles au sol est de voler près du sol doucement à l'horizontal et de se mettre en caméra extérieure. Le champ de vision est ainsi élargi, nous avons le contrôle sur la caméra et la possibilité d'alterner entre un grand angle et un zoom pour confirmer une cible potentielle.
Où se poser ?
Lorsque vous êtes en orbite, utilisez votre scanner de surface pour découvrir la répartition des espèces sur le corps celeste visité.
Des zones bleues vont apparaître. Vous pouvez alors filtrer les différents signaux pour mieux viser une espèce qui vous intéresse et guider votre vaisseau vers les régions adéquates.
Privilégiez les zones bleues qui se trouvent dans des plaines. Le terrain sera plus clément pour se poser et pour naviguer à basse altitude. La majorité des espèces se trouvent sur ce type de terrain.
Les sons et les couleurs
Pour les couleurs de l'échantillonneur c'est très simple. Vert c'est une espèce non traitée ou en cours d'échantillonnage.
Le bleu indique une espèce déjà traitée ou un spécimen déjà échantillonné parmi les trois nécessaires pour réaliser un échantillonnage complet. Si vous êtes dans le deuxième cas, éloignez vous alors pour trouver un autre spécimen qui sera plus distinct génétiquement et ainsi compléter votre analyse. Vous avez besoin de trois spécimens distincts. Vous pouvez trouver la distance nécessaire pour chaque espèce dans le codex sous la désignation Portée du genet. Exemple pour le Clypeus : Portée du genet : 150 m.
Le violet indique une espèce non connue différent de celle en cours d'échantillonnage. Scanner une espèce vu comme violette interrompra l'échantillonnage en cours et perdra les données collectées.
Au niveau du son, l'équipe de Frontier a inclus un sound design utile qui permet de détecter dans l'espace autour de soi des espèces à échantillonner. Celles déjà connues ne font pas de son. Le son à écouter pour trouver une espèce proche est le suivant.
C'est un son très utile pour découvrir les espèces les plus difficiles comme les bactéries par exemple.
Les outils supplémentaires
Un outil incontournable et qui permet de savoir instantanément les espèces vivantes connues d'un système et sur quels corps céleste elles se trouvent est l'ED Market Connector et son plugin Canonn Science!
Paiement
Il est maintenant temps de rentrer se faire payer.
Direction une station de votre choix qui propose les services de Vista Genomics.
Et puisqu'on en est à vouloir gagner de l'argent, pensez à prêter allégeance à Li Yong-Rui. En atteignant le rang 5 des mérites vous pouvez obtenir un bonus de +200% sur vos données d'exploration! Ce bonus ne s'applique pas à l'exobiologie.
Derniers détails avancés
Pour aller plus loin, sachez que chaque espèce apparaît selon une certaine logique dans le jeu. Certaines espèces seront présentes près d'étoiles blanches particulièrement lumineuses, d'autres ne se trouveront qu'à une certaine distance de leur étoile (5 UA pour le Clypeus, soit 2400 SL), etc.
Ainsi, vous pouvez potentiellement deviner l'existence de certaines espèces en fonction des caractéristiques d'un système que vous n'avez pas encore visité. En filtrant les étoiles autour de vous selon certaines classes de spectres vous filtrez quelque part les espèces que vous cherchez. Je vous partage le filtre suivant qui s'avère efficace: les classes spectrales OBAF ainsi que l'ajout des étoiles à neutron.
Je vous invite à consulter le codex pour plus de détails sur chaque espèce.
Voilà c'est la fin de cet article. En espérant que cela vous aidera à rapidement passer niveau Élite en Exobiologie. o7 CMDRs et profitez de la vue au passage !
